Gestion de l’Inflation et de la Déflation au Maroc : Stratégies pour une Stabilité Économique Durable”
“Managing Inflation and Deflation in Morocco: Strategies for Sustainable Economic Stability”
Me Abdelhakim EL KADIRI BOUTCHICH.
Juge et président de la haute unité judiciaire spéciale des relations Africo-Européennes et Arabes auprès de la Cour internationale de résolutions des différends « Incodir » à Londres.
Résumé :
L’inflation est une hausse durable des prix due à une croissance excessive de la masse monétaire par rapport à l’offre de biens et services. Elle réduit le pouvoir d’achat, décourage l’épargne et stimule la consommation. Mesurée par le déflateur du PIB et l’IPC, ses causes principales incluent un déséquilibre entre l’offre et la demande, des coûts de production élevés et une émission excessive de monnaie.
En 2023, le Maroc a connu une inflation record de 9,4 % en mai, avec une hausse de 18,4 % pour les produits alimentaires, affectant particulièrement les plus démunis.
La déflation est une baisse généralisée des prix due à des chocs financiers et des politiques monétaires inadéquates. Elle réduit la consommation et l’investissement, augmente la valeur réelle de la dette, le chômage et fait baisser les salaires.
La prévention nécessite une planification minutieuse et des interventions proactives des autorités monétaires. Points clés : insécurité alimentaire, croissance économique prévue à 1,9 % pour 2024, impact de la zone euro, prévisions de Fitch Solutions, activité économique et stratégie d’investissement pour 2024.
Les politiques doivent équilibrer l’économie par le ciblage de l’inflation, une assistance sélective et des réformes structurelles. Une gestion proactive de l’inflation et de la déflation est essentielle pour la stabilité économique au Maroc.
Mots clefs : L’inflation-prix-économie-déflation-offtre-demande-couts-monétaire-investissement-chomage. Digitalisation.
Abstract:
Inflation is a sustained increase in prices due to excessive growth in the money supply relative to the supply of goods and services. It reduces purchasing power, discourages savings, and stimulates consumption. Measured by the GDP deflator and the CPI, its main causes include an imbalance between supply and demand, high production costs, and excessive money issuance.
In 2023, Morocco experienced a record inflation rate of 9.4% in May, with a 18.4% increase in food prices, particularly affecting the most disadvantaged.
Deflation is a generalized decrease in prices due to financial shocks and inadequate monetary policies. It reduces consumption and investment, increases the real value of debt, unemployment, and lowers wages.
Prevention requires careful planning and proactive interventions by monetary authorities. Key points: food insecurity, projected economic growth of 1.9% for 2024, impact of the eurozone, Fitch Solutions forecasts, economic activity, and investment strategy for 2024.
Policies must balance the economy by targeting inflation, selective assistance, and structural reforms. Proactive management of inflation and deflation is essential for economic stability in Morocco.
Keywords: Inflation-prices-economy-deflation-supply-demand-costs-monetary-investment-unemployment-Digitalization.
INTRODUCTION
L’inflation est un phénomène économique majeur caractérisé par une augmentation générale et durable des prix. Économiquement, elle se définit comme une hausse généralisée des prix affectant les fonctions monétaires, tandis que linguistiquement, le terme dérive du latin “inflatio”, signifiant “gonflé”. Pour mesurer l’inflation, des indices tels que le déflateur du PIB et l’indice des prix à la consommation sont couramment utilisés.
La déflation, ou ralentissement de la hausse des prix, présente des défis économiques distincts, comme observé lors du krach de 1929 et de la crise japonaise des années 1990.
Actuellement, l’économie mondiale traverse une période d’instabilité marquée par une inflation élevée, une augmentation des taux d’intérêt et une crise énergétique exacerbée par des tensions géopolitiques, telles que l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cette conjoncture soulève des inquiétudes quant à une possible récession prolongée.
La lutte contre l’inflation nécessite une compréhension approfondie de ses origines et de ses mécanismes. Le Maroc, comme d’autres pays, doit réévaluer et adapter son modèle stratégique, technologique et social, notamment dans le secteur agricole, vital pour la sécurité alimentaire nationale.
En 2023, le Maroc a connu une inflation record de 9,4 %, particulièrement marquée pour les produits alimentaires avec une hausse de 18,4 %, affectant gravement les plus défavorisés, malgré une croissance économique de 3,3 %. En février 2024, une baisse de l’inflation a été notée, bien que l’inflation sous-jacente ait légèrement augmenté.
L’année 2023 s’annonce comme une année charnière pour l’économie mondiale. Le Maroc fait face à un ensemble complexe de problèmes économiques, allant de l’inflation à l’impact du changement climatique. Des mesures d’urgence contre l’insécurité alimentaire et des stratégies pour stimuler la croissance économique sont essentielles pour naviguer à travers ces défis.
Pour comprendre l’inflation, ses causes, ses impacts et les méthodes de recherche utilisées pour étudier ce phénomène économique complexe, il est important de se pencher sur plusieurs approches analytiques et méthodologiques. Les méthodes de recherche couramment employées dans l’étude de l’inflation incluent :
– Analyse quantitative : Utilisation de données numériques pour examiner les tendances de l’inflation au fil du temps.
– Modélisation économétrique : Développement de modèles économétriques pour tester les théories sur les causes et les effets de l’inflation.
– Revue de la littérature : Revue approfondie de la littérature existante, y compris des articles académiques, des rapports de banques centrales et d’autres documents de recherche.
– Analyse comparative : Comparaison des données sur l’inflation de différents pays ou périodes pour identifier des modèles, des anomalies et des leçons à tirer.
– Entretiens et enquêtes : Recueil de données qualitatives auprès d’experts en économie, de décideurs politiques et de consommateurs, bien que cette méthode soit moins courante dans l’étude de l’inflation.
- Définition de l’inflation
L’inflation est une augmentation générale et permanente des prix. Pour qu’une hausse des prix soit qualifiée d’inflation, elle doit être durable, c’est-à-dire qu’elle doit s’étaler sur plusieurs années. On peut déterminer l’inflation selon deux approches : économique et linguistique.
- Définition Économique
D’un point de vue économique, l’inflation est définie comme une croissance généralisée et durable du niveau des prix. Ce phénomène est devenu l’un des aspects les plus complexes de l’économie contemporaine, car il touche tous les pays du monde. L’inflation affecte principalement deux fonctions de la monnaie[1] : l’unité de compte et le stockage de valeur.
Selon la théorie quantitative de la monnaie, le niveau général des prix est déterminé par la qualité des produits (offre globale) et la masse monétaire (demande globale). Tant que le changement de la masse monétaire est proportionnel, le niveau des prix reste stable. Cependant, si la masse monétaire augmente sans une augmentation correspondante de la production, cela peut entraîner une hausse générale des prix. L’inflation entraîne une perte de pouvoir d’achat par unité de monnaie[2].
L’inflation est souvent perçue comme un processus d’ajustement économique par la consommation. La monnaie elle-même n’a pas de valeur intrinsèque et ne doit donc pas être évaluée d’un point de vue normatif.
- Définition linguistique
Le mot “inflation” dérive du latin “inflatio”, signifiant “gonflement” ou “augmentation excessive”. À l’origine, ce terme désignait une augmentation excessive de la quantité de papier-monnaie[3]. Aujourd’hui, il désigne une hausse générale, cumulative et permanente des prix.
L’inflation est couramment mesurée par plusieurs indices économiques, notamment le déflateur du PIB et l’indice des prix à la consommation (IPC). Le déflateur du PIB mesure les prix courants de tous les biens et services produits dans l’économie par rapport à une année de référence[4]. L’IPC, quant à lui, mesure l’augmentation (inflation) ou la diminution (déflation) du coût de la vie. Il est calculé à partir d’enquêtes continues et d’un échantillonnage de paniers représentatifs de biens et services, pondérés par leur poids dans la consommation totale des ménages[5].
- Déflation
La déflation est un phénomène économique qui indique un ralentissement de la hausse des prix, mais pas nécessairement une baisse des prix. Ainsi, même en période de déflation, les prix peuvent continuer d’augmenter, mais à un rythme plus lent. La déflation ne doit pas être confondue avec la désinflation[6], qui signale un ralentissement de l’augmentation de l’inflation.
Historiquement, les cas de déflation sont rares dans les économies développées. Deux exemples majeurs au cours du dernier siècle incluent la déflation des années 1930, qui a touché d’abord les États-Unis puis l’Europe, et celle de la fin des années 1990 au Japon. Ces périodes de déflation ont été déclenchées par des chocs financiers, notamment le krach boursier de 1929 aux États-Unis et un double krach boursier et immobilier au Japon entre 1990 et 1992, exacerbés par des réponses tardives ou inadaptées des autorités monétaires.
En réaction au krach de 1929, la Réserve fédérale américaine a augmenté ses taux d’intérêt, ce qui a réduit le crédit et l’activité économique, conduisant à la déflation. Cette expérience a informé la réponse plus proactive de la Réserve fédérale lors de la crise financière de 2008. En Europe, dans les années 1930, et au Japon, au début des années 1990, les politiques monétaires inadaptées ont également contribué à plonger les économies dans des périodes de déflation sévère, caractérisées par un désendettement des agents économiques et une réduction de l’investissement et de la croissance des salaires.
- Impact de la Déflation sur l’Économie
La déflation indique une baisse des prix, ce qui est le phénomène inverse de l’inflation économique. Elle mène à des comportements d’attente chez les acteurs économiques, nuisant gravement à l’économie[7]. Pour contrer les effets de la déflation, il est crucial d’élaborer un plan d’action incluant les éléments suivants :
– Offrir des alternatives à tous les aspects commerciaux, secteurs ou coûts touchés par la déflation.
– Planifier soigneusement la production de biens et services et réduire les stocks.
– Concentrer les investissements sur des biens ou services de plus grande valeur et éviter des coûts plus élevés/une valeur moindre.
– Augmenter les investissements qui accroîtront la productivité et réduiront les coûts.
– Réévaluer tous les coûts et accords contractuels avec les clients et fournisseurs et prendre les mesures appropriées.
- Anticipation de Baisse des Prix et Comportement des Ménages
La déflation conduit à une spirale économique négative via deux principaux mécanismes. D’abord, elle incite les ménages à reporter leurs achats[8] en anticipation de prix plus bas, ce qui diminue la consommation et pousse les entreprises à réduire leur production et leurs investissements. Cela entraîne une baisse des salaires, moins d’embauches et plus de chômage. La réduction du revenu des ménages entraîne une nouvelle baisse de la consommation, alimentant ainsi un cercle vicieux de déflation.
Ensuite, la déflation augmente la charge des dettes en termes réels, limitant l’investissement des entreprises et la consommation des ménages endettés, renforçant le cercle vicieux. Ce phénomène, difficile à contrer par les autorités monétaires en raison des anticipations auto-réalisatrices des agents économiques, nécessite une action préventive pour éviter l’entrée dans une phase de déflation, comme le montre l’exemple prolongé du Japon depuis la fin des années 1990.
- Conséquences sur la Production et l’Emploi
La déflation entraîne une baisse des salaires, moins d’embauches et plus de chômage, affectant le revenu des ménages et créant un cercle vicieux. De 1967 à 1974, les entreprises ont intégré les technologies de l’information pour accroître leur rentabilité, diminuant le recours aux ressources humaines et matérielles.
Cette tendance à l’automatisation s’est renforcée dès les années 1980, avec l’extension du remplacement des employés par des machines, touchant aussi bien l’industrie que les services. L’émergence de technologies numériques avancées a amplifié cette évolution, provoquant une augmentation du chômage mondial depuis les années 1980 et une déflation sociale, tandis que l’inflation des marchés financiers globalisés s’intensifiait. Cette situation dépasse la notion d’excès du capitalisme à réguler, révélant les contradictions entre la croissance de la productivité capitaliste et les défis de la révolution de l’information.
- Effets sur les emprunteurs et le Coût de la dette
La situation financière des emprunteurs se détériore également, car le coût réel de la dette augmente avec la déflation, limitant l’investissement des entreprises et la consommation des ménages endettés. Les fluctuations des prix [9] dans une économie entraînent une redistribution de la richesse entre les emprunteurs et les prêteurs, affectant différemment leur situation financière en fonction de l’évolution de l’inflation ou de la déflation.
Lorsque l’inflation augmente, la valeur de la monnaie diminue, ce qui rend les dettes existantes moins lourdes à rembourser en termes de pouvoir d’achat, favorisant ainsi les emprunteurs au détriment des prêteurs. À l’inverse, en période de déflation, la valeur réelle des dettes augmente puisque le pouvoir d’achat de la monnaie s’accroît, bénéficiant aux prêteurs aux dépens des emprunteurs. Irving Fisher a souligné cette dynamique, notamment lors de l’analyse de la crise de 1929, en distinguant le taux d’intérêt nominal du taux d’intérêt réel, qui est ajusté en fonction de l’inflation et montre le coût réel de l’endettement.
Depuis le Moyen Âge, cette influence de la valeur monétaire sur les dettes est reconnue, avec des souverains ajustant la valeur de la monnaie pour réduire le montant réel de leurs dettes, souvent au détriment des prêteurs. Les conséquences macroéconomiques incluent des risques de faillites et une réduction de la consommation parmi les emprunteurs en période de déflation, menant à une récession économique due à une baisse de la consommation globale
- La Déflation : Un Piège pour l’Économie
La déflation est un piège qui alimente une spirale destructrice, difficile à contrer par les autorités monétaires en raison des anticipations auto-réalisatrices des agents économiques. Des cas comme la Grèce et le Japon illustrent les défis prolongés de la déflation et l’importance d’une intervention préventive des autorités monétaires pour éviter une telle spirale[10].
- Phénomène Économique et Politique Déflationniste
La déflation n’est pas un phénomène économiquement car elle reflète des ventes de produits difficiles et une demande insuffisante. Plus précisément, cela signifie moins d’argent, moins de revenus, moins de croissance et plus de chômage. La politique déflationniste vise à réduire la demande globale en réduisant les salaires, les coûts et les prix.
En résumé, l’inflation et la déflation sont des phénomènes économiques complexes qui ont des impacts profonds sur l’économie mondiale. Comprendre leurs mécanismes et leurs effets est crucial pour élaborer des politiques économiques efficaces et éviter les pièges économiques qui peuvent en découler.
L’inflation accompagnée de récession économique est une situation très embarrassante caractérisée par un ralentissement économique (comme en témoigne le ralentissement de la croissance du PIB) et des pressions inflationnistes.
- Contexte Économique Actuel
La situation économique mondiale est actuellement instable, marquée par une inflation élevée, une augmentation des taux d’intérêt, et une crise énergétique liée à des tensions géopolitiques. Cette instabilité soulève des inquiétudes quant à la possibilité d’un ralentissement économique prolongé ou d’une récession, définie par un recul du PIB sur deux trimestres consécutifs, généralement accompagné d’un ralentissement de l’activité économique et d’une hausse du chômage.
- Incertaines Signes de Récession
Malgré des signes préoccupants, la confirmation d’une récession reste incertaine. La pénurie de main-d’œuvre et l’augmentation des départs à la retraite pourraient réduire le besoin de licenciements massifs comme mesure d’ajustement.
Le ralentissement économique est alimenté par plusieurs facteurs, dont la nécessité de contrôler l’inflation, les perturbations des chaînes d’approvisionnement dues à la pandémie, et la crise énergétique exacerbée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, avec des impacts variés selon les régions.
- Stratégies pour les Investisseurs
Pour les investisseurs, la baisse actuelle des marchés financiers suggère qu’une réorganisation du portefeuille pendant cette période pourrait être prématurée, risquant de manquer une reprise potentielle.
Bien que la probabilité d’une récession augmente, l’issue reste incertaine, avec des stratégies envisageables pour limiter les impacts négatifs sur l’emploi et les investissements.
- Historique de l’Inflation
Le phénomène de l’inflation[11] a été particulièrement notable en Amérique pendant la guerre. La dissociation a d’abord été utilisée pour définir un problème d’excès de dollars. Les changements survenus au cours du siècle dernier dans les conditions économiques générales et le système monétaire ont transformé la vision de l’inflation.
- De la Dépréciation Monétaire à l’Ère de l’Inflation
Le phénomène de l’inflation présente une série de paradoxes. Jusqu’au milieu du 20ème siècle, le monde occidental est entré dans « l’ère de l’inflation ». C’est le plus grand danger que l’économie ait jamais connu. Les menaces du passé, telles que la surproduction, le chômage et la déflation, ont été principalement étudiées par les économistes. La théorie du cycle économique, plutôt que la théorie de l’inflation, n’apparaît que pendant les guerres, car les phénomènes aléatoires ne sont pas liés à la vie économique normale.
- Comprendre l’Inflation : Origines et Mécanisme
L’économie joue un rôle central dans notre vie quotidienne, influençant tout, des prix que nous payons pour les biens et services aux décisions politiques qui façonnent notre avenir. Comprendre les principes économiques fondamentaux nous permet de mieux naviguer dans ce paysage complexe. Quels sont donc les fondements de l’inflation et quel est son impact sur la monnaie ?
- Les Fondements de l’Inflation
Les économistes définissent l’inflation comme une hausse générale et continue du niveau des prix. C’est devenu l’un des facteurs d’influence les plus complexes de ce siècle, touchant tous les pays du monde. L’inflation affecte principalement l’unité de compte et la fonction de réserve de valeur de la monnaie[12].
- Conséquences de l’Inflation sur la Monnaie
En général, l’inflation résulte de l’augmentation de la quantité de monnaie[13] par rapport à la quantité produite. C’est une augmentation de la masse monétaire provoquée mécaniquement par une augmentation du niveau général des prix. Les variations de la masse monétaire doivent être liées aux variations de la quantité de production. Cette équation nous rappelle aussi que la monnaie remplit une fonction essentielle, celle de moyen d’échange. Une croissance économique plus élevée devrait se traduire par plus d’argent en circulation.
Dans la théorie du marché, les prix sont déterminés par l’équilibre entre l’offre et la demande. Cependant, dans certains cas, la demande peut dépasser l’offre, entraînant une augmentation automatique des prix. Lorsque cette inadéquation se produit sur de nombreux marchés, elle provoque des hausses généralisées des prix.
- Inflation Importée
L’inflation importée a été initiée par une augmentation abrupte des prix des produits alimentaires, un phénomène non exclusif au Maroc. Face à cela, le gouvernement a mis en place des politiques de compensation pour réduire l’impact de ce choc. Cependant, l’inflation s’est répandue dans toute l’économie, exacerbée par des sécheresses consécutives et une réduction de l’offre agricole. Cette situation a entraîné une hausse continue des prix, même avec la diminution des coûts de certains biens importés, comme l’énergie.[14]
- Mécanismes de l’Inflation et de la Déflation dans l’Économie
Lorsque l’offre ne répond pas à la demande, un déséquilibre se crée, provoquant une augmentation générale des prix à la consommation. L’augmentation de la demande peut résulter de divers facteurs, notamment un changement dans la distribution du revenu national, une diminution de l’épargne, une augmentation de la consommation et des exportations, ce qui se traduit par une augmentation de la quantité de monnaie disponible.
- Les Causes de l’Inflation
- Augmentation de la Demande
La production a entraîné une hausse des coûts de production des entreprises nationales, augmentant ainsi les prix.
– Les salaires ont augmenté plus rapidement que la productivité en moyenne[15].
– Les coûts financiers accrus et les prix élevés des biens importés.
Coût de Production en Hausse
Une forte croissance de la production génère des revenus et des emplois, essentiels pour réduire le chômage. Toutefois, toute hausse des salaires accroît les coûts de production, entraînant des hausses de prix.
Monétaire et Politique Monétaire
- Pour Keynes
Pour Keynes, une augmentation de la masse monétaire en circulation n’est qu’une cause superficielle de l’inflation. La cause profonde doit être recherchée dans le phénomène réel. Selon lui, la théorie quantitative n’est valable que lorsque le niveau de production atteint le plein emploi.
- Friedman
Pour Friedman, l’inflation est un phénomène purement monétaire. Les causes directes de l’inflation sont les mêmes partout : une augmentation rapide de la masse monétaire par rapport à la quantité produite. La création de monnaie est la principale raison de la hausse continue des prix.[16]
- Conséquences Économiques de l’Inflation
L’inflation n’est plus seulement une conséquence d’une augmentation de la masse monétaire, mais affecte l’ensemble de l’économie. Elle fausse les comptes économiques à long terme, décourage l’épargne, stimule la consommation, et peut promouvoir des politiques d’investissement déraisonnables au détriment de la croissance future[17].
- Politiques Economiques : Entre Stimulation de la croissance et Risques d’inflation
Les politiques visant à réactiver l’économie et à favoriser la croissance peuvent être inflationnistes. En revanche, les politiques visant à freiner l’inflation, telles que le contrôle des dépenses et la hausse des taux d’intérêt, peuvent conduire à la stagnation économique et au chômage.
- L’inflation persistante : Un phénomène Global aux effets Durables
L’inflation ne se limite pas aux périodes de court terme, mais peut se stabiliser durablement dans toutes les économies. Par exemple, certaines unités monétaires perdent chaque année entre 2% et 4% de leur valeur, et jusqu’à 30% à 60% dans des pays comme le Brésil et l’Indonésie.
- Montée en Flèche de l’Inflation au Premier Trimestre 2023
Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a signalé une inflation de 9% au premier trimestre 2023, en hausse par rapport aux 4% enregistrés à la même période l’année précédente. Cette augmentation est marquée par un bond de 18,2% [18]dans les prix des denrées alimentaires durant le Ramadan. En parallèle, la croissance économique a atteint 3% au premier trimestre 2023, contre 0,3% l’année précédente.
En février 2024, l’indice des prix à la consommation (IPC) a affiché une baisse de 0,3%, attribuable à une diminution de 2,9% des prix des produits alimentaires volatils, incluant des réductions significatives pour les légumes frais et les poissons frais. Les prix des carburants et lubrifiants ont également reculé de 1%. En revanche, l’inflation sous-jacente a enregistré une légère hausse de 0,2%.
- Dynamiques de Croissance et Perspectives Économiques
L’année 2023 est décisive pour l’économie mondiale, avec des préoccupations concernant l’inflation et la récession. Au Maroc, l’impact de l’inflation s’est fait sentir dès 2022 et s’aggrave en 2023, avec une inflation remontée à 10,1% en février 2023[19].
- Analyse de Bank al Maghreb
L’inflation a suivi une trajectoire descendante, passant de 4,9% au troisième trimestre à 3,8% au dernier trimestre de 2023, avec une moyenne annuelle de 6,1%. En janvier 2024, l’inflation a atteint 2,3%, grâce à la diminution des pressions inflationnistes externes. Les prix des produits alimentaires volatils et l’inflation sous-jacente ont également reculé[20].
- Effets sur la Compétitivité-Prix
L’inflation peut affecter la compétitivité-prix des produits nationaux. [21] Une hausse des prix plus lente par rapport aux pays étrangers peut améliorer la compétitivité des produits marocains, augmentant les exportations et la part de marché du Maroc.[22]
Stratégies de Lutte contre l’Inflation : Comprendre pour Agir
La lutte efficace contre l’inflation nécessite avant tout une compréhension approfondie de ses origines et des mécanismes qui la sous-tendent. L’inflation, définie comme l’augmentation générale et soutenue des prix des biens et services dans une économie sur une période donnée, peut avoir diverses causes, souvent interconnectées, qui nécessitent une analyse minutieuse pour être pleinement comprises et efficacement contrées.
Le Maroc, comme d’autres pays y compris en Europe, est à un moment décisif nécessitant une réévaluation et une adaptation de son modèle dans les domaines stratégique, technologique et social. Cette nécessité est particulièrement pressante dans le secteur agricole, vital pour assurer la sécurité alimentaire nationale. Confronté aux défis du changement climatique, de l’augmentation démographique et de la globalisation des marchés, le Maroc doit repenser ses approches de production, distribution et consommation alimentaires.
- Modernisation et Durabilité Agricole
L’adoption de technologies agricoles modernes, le développement de pratiques durables et l’élaboration de politiques publiques encourageant l’autosuffisance sont essentiels. Il est également crucial de gérer efficacement les ressources en eau, améliorer l’irrigation, introduire des cultures tolérantes à la sécheresse et optimiser les chaînes de valeur pour minimiser les pertes.
Le renforcement des capacités des agriculteurs, via la formation et l’accès au financement, ainsi que la promotion de l’innovation et de la recherche, sont clés pour une agriculture plus résiliente et productive. En parallèle, une stratégie sociale visant à améliorer les conditions de vie rurales, promouvoir l’emploi et assurer l’accès à une alimentation nutritive et abordable est indispensable pour accompagner cette transformation.
- Stratégies de Lutte contre l’Inflation : Comprendre pour Agir
La lutte efficace contre l’inflation nécessite avant tout une compréhension approfondie de ses origines et des mécanismes qui la sous-tendent. L’inflation, définie comme l’augmentation générale et soutenue des prix des biens et services dans une économie sur une période donnée, peut avoir diverses causes, souvent interconnectées, qui nécessitent une analyse minutieuse pour être pleinement comprises et efficacement contrées.
Le Maroc, comme d’autres pays y compris en Europe, est à un moment décisif nécessitant une réévaluation et une adaptation de son modèle dans les domaines stratégique, technologique et social. Cette nécessité est particulièrement pressante dans le secteur agricole, vital pour assurer la sécurité alimentaire nationale. Confronté aux défis du changement climatique, de l’augmentation démographique et de la globalisation des marchés, le Maroc doit repenser ses approches de production, distribution et consommation alimentaires.
- Identifier les Causes Fondamentales
Identifier les causes fondamentales de l’inflation est crucial pour élaborer des stratégies de politique économique efficaces et ciblées. L’inflation, étant un phénomène complexe et multifactoriel, peut être attribuée à plusieurs facteurs clés qui interagissent de diverses manières. En comprenant ces causes, les décideurs peuvent mieux prévenir et contrôler l’inflation, minimisant ainsi ses effets négatifs sur l’économie.
- Comprendre les Origines de l’Inflation
- L’inflation Économique
L’inflation correspond à la diminution de la capacité d’achat de la monnaie, manifestée par une hausse soutenue et généralisée des prix. Il est important de la différencier de l’augmentation du coût de la vie. Ce déclin de la valeur monétaire affecte globalement l’économie d’un pays, touchant tant les ménages que les entreprises. Pour mesurer l’inflation, on utilise l’indice des prix à la consommation (IPC), bien que cet indicateur soit limité puisque l’inflation concerne un spectre plus vaste que la consommation des ménages uniquement.
- Demande Agrégée Supérieure à l’Offre Agrégée (Inflation de Demande)
L’une des causes les plus courantes de l’inflation est un déséquilibre entre la demande et l’offre dans l’économie. Lorsque la demande de biens et de services dépasse l’offre disponible, les prix augmentent. Cette situation peut résulter d’une croissance économique rapide, d’une augmentation des dépenses gouvernementales, d’une expansion du crédit, ou d’une hausse des revenus et de la consommation[23].
- Augmentation des Coûts de Production (Inflation par les Coûts)
L’inflation peut également être causée par une hausse des coûts de production, tels que les matières premières (pétrole, métaux, etc.), les salaires, ou les coûts de l’énergie. Ces augmentations de coûts se répercutent souvent sur les consommateurs sous forme de prix plus élevés, entraînant une inflation.
- Pressions Inflationnistes Importées
Les économies étant interconnectées, une augmentation des prix à l’échelle mondiale peut entraîner une inflation dans les économies domestiques, notamment pour les pays fortement dépendants des importations pour leurs matières premières et leur énergie.
- Racines Monétaires de l’Inflation
L’inflation est souvent liée à la politique monétaire. La banque centrale peut tenter de limiter la quantité de monnaie en circulation en réduisant le volume des prêts accordés par les banques commerciales[24]. Pour ce faire, elle utilise des politiques de contrôle du crédit, telles que le montant du prêt divisé par le taux d’intérêt différentiel.
- Politique Monétaire : Outil Clé contre l’Inflation
La politique monétaire est un instrument essentiel utilisé par les banques centrales pour contrôler l’inflation et stabiliser l’économie. En ajustant les taux d’intérêt et la masse monétaire, ces institutions peuvent influencer la croissance économique et le niveau des prix.
- Rôle de la Politique Monétaire
La politique monétaire vise à ralentir l’activité économique en rendant le crédit plus cher, ce qui peut conduire à une récession et provoquer du chômage. Si l’inflation est due à une demande accrue, le gouvernement peut utiliser la politique budgétaire en réduisant les dépenses publiques et en augmentant les recettes fiscales. L’objectif est de réduire les revenus de consommation, rétablissant ainsi l’équilibre entre l’offre et la demande.[25]
- Expansion Monétaire
Une augmentation rapide de la masse monétaire dans une économie peut entraîner une inflation. [26] Si l’offre de monnaie croît plus rapidement que la production économique réelle, cela peut conduire à une situation où trop d’argent poursuit trop peu de biens, entraînant ainsi une augmentation des prix.
- Politique Budgétaire : Une Réponse à la Demande Excessive
La politique budgétaire, par le biais des dépenses publiques et de la taxation, joue un rôle crucial dans la régulation de l’économie. Lorsqu’une demande excessive menace de surchauffer l’économie, les gouvernements peuvent intervenir pour rétablir l’équilibre et prévenir l’inflation.
- Réponse des Pouvoirs Publics à la Situation Économique
Il est difficile d’obtenir des résultats satisfaisants par des moyens politiques. La situation économique a poussé les pouvoirs publics à adopter des politiques structurelles en réponse à l’inflation à long terme. Ces politiques concernent principalement le développement des compétences à travers :
- Incitation à la Maîtrise des Coûts de Production
Inciter les entreprises à mieux maîtriser les coûts de production (Accroître la compétitivité) et réduire les marges bénéficiaires pour maintenir leur part de marché.
- Régulation du Comportement Concurrentiel
– Pratiques concurrentielles restreintes (régulation du comportement concurrentiel).
– La politique de concurrence a été clarifiée et exécutée par la Commission de la concurrence.
Impact des Chocs d’Offre sur l’Économie Marocaine : Analyse Post-COVID-19.
- Impact de la Crise COVID-19
En 2020, l’économie marocaine a subi un impact sévère en raison de la crise du Covid-19[27], qui a affecté à la fois l’offre et la demande, ainsi qu’une crise de confiance. Cette situation sans précédent a entraîné une baisse d’environ 7% de l’activité économique, principalement due aux mesures de confinement et à la réduction de la demande internationale.
- Régions Particulièrement Touchées
– Les régions dépendantes du secteur informel, du tourisme et de la manufacture, comme Casablanca-Settat, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Marrakech-Safi, ont été particulièrement touchées.
– D’autres régions, comme Dakhla-Oued Eddahab, Guelmim-Oued Noun et Laâyoune Sakia el-Hamra, ont été moins affectées.
- Conséquences sociales et macroéconomique[28]
Après une forte reprise post-COVID-19, l’économie marocaine ressent les effets d’une série de chocs d’offre qui se chevauchent, à la fois sur le marché intérieur et sur les importations. Les effets sur la balance des paiements ont été modérés grâce à une réduction des importations et à la résilience des transferts des Marocains résidant à l’étranger, avec un soutien de financements extérieurs pour maintenir les réserves de change.[29].
- Dynamique de l’Économie Marocaine Après la Crise
La crise a eu des conséquences profondes sur les équilibres sociaux et macroéconomiques, poussant près d’un million de personnes dans la pauvreté et 900 000 autres dans la vulnérabilité.
– Le Fonds spécial Covid-19, représentant 3% du PIB, a été mis en place pour soutenir les secteurs les plus touchés.
- Mesures recommandées
– Utilisation pleine des outils budgétaires et monétaires.
– Préparation de l’économie à des tendances mondiales émergentes.
– Accueil positif des progrès dans la campagne de vaccination comme signe de reprise économique.
- Impact du changement climatique sur l’agriculture
L’activité agricole est devenue anormalement sèche, provoquant l’effondrement des cultures pluviales et retenant des quantités d’eau inquiétantes dans les réservoirs, menaçant l’agriculture irriguée et peut-être d’autres industries.
- Étude Économétrique[30]
– Le changement climatique affecte négativement le rendement des céréales au Maroc, avec un impact significatif de la température et des précipitations.
– Les précipitations augmentent le rendement, tandis que la hausse des températures le diminue, les précipitations étant le facteur le plus déterminant.
- Projections et Mesures d’Adaptation
– Les scénarios du GIEC anticipent un impact négatif continu sur le secteur céréalier du pays.
– Mesures d’adaptation suggérées : recherche de variétés résistantes, amélioration de la gestion de l’eau, diversification des cultures, politiques de conservation de l’eau, assurances, sensibilisation des agriculteurs.
– L’amélioration du modèle par l’ajout de variables supplémentaires pourrait fournir des insights plus précis.
- Inflation et Tensions Géopolitiques
A l’instar de nombreux endroits dans le monde, la guerre en Ukraine, l’escalade des tensions géopolitiques[31], et la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement internationale ont provoqué une hausse significative de l’inflation liée à l’offre.
- Projections et Incertitudes
– Une projection de croissance annuelle de l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) pourrait se modérer, atteignant 8,3 % d’ici la fin de 2024.
– L’influence potentielle de ces tensions géopolitiques menace la confiance mondiale et le commerce international, risquant ainsi de pousser l’inflation à la hausse.
- Réactions des Institutions Financières
-Une réduction des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne (BCE) est envisagée par une majorité d’investisseurs et d’analystes économiques.
– Lagarde a souligné que les futures décisions seraient basées sur les données économiques, affirmant qu’un alignement de l’inflation vers l’objectif de 2% de manière durable justifierait un assouplissement de l’actuelle politique monétaire restrictive.
- Impact des Chocs sur les Prix et Ralentissement Économique
Malgré la résilience des envois de fonds et des exportations de produits de base et l’amélioration rapide des recettes touristiques, les chocs sur les prix des produits de base ont un impact sur la balance extérieure[32].
- Ralentissement de l’Activité Économique
– La croissance du PIB réel a ralenti de 7,9 % en 2021 à environ 1,2 % en 2022.
– Le déficit du compte courant s’est réduit de 2,3 % à 4,1 % du PIB.
– Environ la moitié de ce ralentissement s’explique par l’extrême volatilité de la production agricole due à des changements climatiques de plus en plus fréquents.
En 2023, l’économie mondiale a été marquée par une inflation persistante, exacerbée par la pandémie de Covid-19 et des tensions internationales, notamment la crise russo-ukrainienne, affectant l’approvisionnement en énergie. Face à ces incertitudes, des questions émergent sur la possibilité d’une stabilisation en 2024.
La situation pour le Maroc, très intégrée dans l’économie globale, anticipe une continuité des défis de 2023 tels que la sécheresse, les risques numériques, l’inflation et les tensions géopolitiques. Pour les entreprises marocaines, cinq risques majeurs sont identifiés : changements climatiques, cybermenaces, tensions géopolitiques, inflation et ralentissement économique. Il est essentiel d’investir[33] dans l’innovation, de renforcer les chaînes d’approvisionnement et d’adopter une gestion agile pour naviguer dans ce contexte difficile.
- Bien-Être Subjectif et Emploi
Le bien-être subjectif du public a considérablement chuté, restant inférieur à la normale même pendant les pires mois de la crise pandémique, selon des enquêtes sur la confiance des prestataires de soins de santé. De plus, plus de 200 000 emplois ont été perdus dans les zones rurales, où vivent de nombreux ménages parmi les plus pauvres du Maroc, principalement en raison de la sécheresse. En revanche, les marchés du travail des centres urbains sont plus résilients. Les ménages ruraux pauvres souffrent de manière disproportionnée des effets de la hausse de l’inflation. Le gouvernement a réagi au choc de l’offre en cours par un train de mesures coûteux axé sur le maintien du pouvoir d’achat des ménages grâce à des subventions sur les prix.
- Réponse Gouvernementale à l’Inflation
Pour atténuer l’impact de la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie sur les budgets des ménages, le Maroc a pris un certain nombre de mesures,[34] notamment l’octroi de subventions générales pour des besoins de base spécifiques et le maintien des tarifs réglementés existants. Cette approche a stabilisé les prix des biens et services qui représentent près d’un quart des dépenses moyennes des ménages et a évité une forte augmentation de la pauvreté. Cela a nécessité la mobilisation de dépenses publiques supplémentaires équivalant à près de 2 % du PIB.
- Impact Disproportionné sur les Ménages Pauvres
Malgré ces mesures, les ménages à faible revenu et vulnérables continuent de souffrir le plus de l’impact de la hausse de l’inflation sur les prix alimentaires et autres. Selon les calculs présentés dans des études, le taux d’inflation annuel pour les 10 % les plus pauvres de la population était supérieur de près de 30 % à celui des 10 % les plus riches, en grande partie en raison de la forte proportion des plus pauvres vivant des prix des denrées alimentaires.
L’inflation a fortement augmenté dans les économies émergentes et en développement[35], aggravée par la guerre en Ukraine qui a poussé à la hausse les prix des aliments et des carburants. Les pays dépendants de la Russie et de l’Ukraine pour le blé sont particulièrement touchés, risquant la sécurité alimentaire et augmentant la faim. Les ménages à faible et moyen revenu subissent une érosion de leurs salaires et économies, tandis que les plus pauvres sont moins impactés grâce à des revenus non monétaires.
L’accès restreint aux produits financiers aggrave les difficultés pour les familles démunies. L’inflation accentue les inégalités et la pauvreté, et les interventions gouvernementales peuvent parfois être contre-productives. Pour atténuer l’impact sur les plus vulnérables, des mesures de protection sociale et une coopération internationale sont recommandées.
- Réformes de la Sécurité Sociale
Il convient également de souligner que la réforme radicale de la sécurité sociale envisagée par certains pays, tel que le Royaume-Uni, vise à cibler spécifiquement les ménages à faible revenu et vulnérables. Cette initiative a pour but de leur fournir une aide publique adaptée, afin de les aider à surmonter les effets néfastes de l’inflation.
Stratégies pour Combattre l’Inflation et Soutenir la Croissance au Maroc Face aux Défis Économiques Actuels
Le Maroc, confronté à divers défis économiques, déploie des stratégies ciblées pour maîtriser l’inflation tout en stimulant la croissance. Ces mesures visent à renforcer la stabilité économique et à promouvoir un développement durable.
- Mesures d’Urgence contre l’Insécurité Alimentaire
Le rapport de la Banque mondiale intitulé [36]“Le Maroc face aux chocs d’offre” analyse les défis économiques du Maroc, exacerbés par la crise du COVID-19, une sévère sécheresse, et une augmentation des prix des matières premières, entraînant une inflation significative. En 2022, la croissance a diminué à 1,2 % et l’inflation a atteint 8,3 %, affectée par la guerre en Ukraine et des modifications des chaînes d’approvisionnement. Pour atténuer ces impacts, le gouvernement a mis en place des subventions et contrôlé les prix, ciblant notamment les ménages pauvres avec des réformes de protection sociale.
Face à l’inflation, la Banque centrale a augmenté les taux d’intérêt et le rapport suggère d’ajuster la politique monétaire selon l’inflation et d’améliorer les politiques structurelles pour alléger les contraintes d’offre, surtout dans le secteur alimentaire. Malgré ces mesures, le Maroc reste confronté à des défis économiques majeurs, y compris ceux liés aux tensions géopolitiques et climatiques.
Les récentes mesures visant à lutter contre les pénuries d’approvisionnement[37] et à préserver le pouvoir d’achat des ménages marocains ont considérablement atténué l’impact, permettant à davantage de personnes de sortir de la pauvreté. L’introduction prévue d’un régime d’allocations familiales permettra au Maroc de cibler efficacement les populations vulnérables de manière rentable et équitable pour faire face à des hausses de prix de cette ampleur.
- Actions de la Banque Centrale
La banque centrale du Maroc a agi avec prudence compte tenu du climat économique actuel, augmentant les taux d’intérêt à deux reprises d’un total de 100 points de base depuis septembre 2022. La réponse politique optimale du Maroc à l’avenir dépendra des pressions soutenues sur les prix et des changements dans les anticipations d’inflation. Dans une situation aussi complexe, les autorités peuvent envisager de compléter les mesures anti-inflationnistes par des mesures structurelles visant à atténuer les pénuries d’approvisionnement. Ces actions peuvent inclure des initiatives et des mesures visant à remédier aux goulots d’étranglement existants sur les marchés alimentaires. Sur les marchés alimentaires, la grande différence entre les prix à la production et au détail n’est pas toujours justifiée par la valeur ajoutée créée dans la chaîne d’approvisionnement.
La région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) est particulièrement vulnérable aux fluctuations des prix du pétrole et des denrées alimentaires. La hausse de ces prix a des répercussions significatives sur les économies locales, affectant à la fois les coûts de production et le pouvoir d’achat des populations. Cette section explore les conséquences économiques et sociales de ces augmentations de prix dans la région.
- L’effet Combiné des Coûts Élevés du Pétrole et des Importations Alimentaires
En plus de la hausse des prix du pétrole, les comptes courants de ces pays sont comprimés par la hausse des prix des denrées alimentaires, dont la plupart sont importées[38], selon l’Institut Bretton Woods. « La hausse des prix alimentaires a un effet dévastateur sur les familles pauvres. »
- La Hausse des Prix Alimentaires et Son Impact Dévastateur
Les coûts humains et économiques de l’inaction sont énormes[39], et une action audacieuse est nécessaire dans une région où plus de la moitié de la population est jeune. Il était de 29% en glissement annuel de mai à décembre[40]. Ce chiffre était encore plus élevé que l’inflation globale, qui était en moyenne de 19,4 % en glissement annuel sur la même période, contre 14,8 % d’octobre 2021, lorsque la guerre a éclaté en Ukraine, à février 2022.[41] L’inflation est projetée pour les quatre sous-groupes de la région MENA couverts dans ce rapport : les pays en développement importateurs de pétrole, les pays en développement exportateurs de pétrole, les pays touchés par des conflits et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Elle contribue de 24 à 33 % à l’insécurité alimentaire d’ici 2024.
- Stratégies pour Combattre l’Inflation et Soutenir la Croissance au Maroc Face aux Défis Économiques Actuels
- Mesures d’Urgence contre l’Insécurité Alimentaire
Les experts recommandent des mesures immédiates pour atténuer l’insécurité alimentaire[42] avant qu’elle ne se transforme en crise majeure. Parmi ces mesures figurent des transferts ciblés en espèces et en nature, qui peuvent être rapidement mis en place pour répondre aux situations graves d’insécurité alimentaire. Ils insistent également sur l’importance d’obtenir des données récentes et de qualité sur la santé et la nutrition des enfants, ainsi que des informations administratives pertinentes pour mieux cibler les populations vulnérables. Il est donc crucial de rendre les systèmes alimentaires plus résilients et de renforcer les chaînes d’approvisionnement, notamment face aux chocs climatiques et aux perturbations futures du marché.
- Facteurs Influant sur la Croissance Économique
La croissance économique du Maroc pour 2024 est prévue à 1,9 % du produit intérieur brut (PIB) réel, en baisse par rapport aux 3,4 % précédemment anticipés[43]. Bien que la croissance ait atteint 1,1 % en 2022, elle devrait rester inférieure à la moyenne de 3,6 % observée durant la décennie précédant la pandémie de COVID-19 en 2023. Le ralentissement économique mondial, projeté à 2,4 % en 2024, est principalement attribué à des politiques monétaires contraignantes, un accès difficile au crédit, un affaiblissement du commerce international et une faible propension à l’investissement. La récente escalade des tensions au Moyen-Orient a également aggravé la situation géopolitique.
Dans ce contexte, une coopération internationale est impérative pour faire face à des défis considérables tels que l’endettement massif, les enjeux climatiques, la fragmentation des marchés, la sécurité alimentaire et les conflits persistants. Les économies en développement et émergentes, limitées par des budgets restreints, doivent améliorer l’efficacité de leurs dépenses. Les gouvernements doivent également encourager un investissement robuste et durable.
- Impact de la Zone Euro sur le Maroc
L’accélération de l’inflation, un resserrement monétaire plus agressif et une reprise modeste de la production agricole, combinés à une demande plus faible de la zone euro, devraient pousser la croissance au-delà des attentes précédentes cette année, selon des experts en risque de crédit international et en intelligence macroéconomique[44].
La crise de la zone euro pose des défis budgétaires, bancaires, de compétitivité et de conception au sein de l’UE, affectant des pays comme la Grèce, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie. Cette situation a nécessité une intervention conjointe de la BCE, du FESF et du FMI. Trois scénarios sont envisagés pour l’avenir de la zone euro : le maintien du statu quo, une transformation significative pour résoudre la crise, ou un possible éclatement, chacun présentant des défis distincts pour la compétitivité, la politique monétaire et la gestion de la dette.
Pour le Maroc, les impacts se manifestent à travers les exportations, les investissements directs étrangers (IDE) et les transferts financiers des Marocains résidents à l’étranger. Il est crucial pour le Maroc de surveiller de près l’évolution de la crise dans la zone euro et de mettre en œuvre des politiques publiques adaptées pour atténuer les effets négatifs et renforcer la résilience de son économie face aux chocs externes[45].
- Révision à la Baisse des Prévisions de Fitch Solutions
Fitch Solutions prévoit que Bank Al-Maghrib[46] maintiendra son taux directeur stable à 3 % en 2024, malgré une révision à la baisse de l’inflation de 3,3 % à 2,6 %, supérieure à la prévision de 2,4 % de la banque centrale. Cette anticipation repose sur l’effet modéré des réformes des subventions sur les prix en avril 2024 et la volonté de la banque de soutenir la croissance économique après un tremblement de terre, même avec une inflation légèrement supérieure à 2 %. Malgré un écart de taux d’intérêt négatif avec la Banque centrale européenne et des réformes monétaires antérieures, Bank Al-Maghrib devrait maintenir son taux. Fitch Europe envisage une réduction de 50 points de base du taux de la BCE d’ici 2024, mais cela ne devrait pas suffire pour éliminer l’écart négatif de taux entre le Maroc et la BCE. Une amélioration inattendue de la production agricole pourrait toutefois réviser ces prévisions en abaissant davantage les prix.
Causes de la Révision
Cette révision est attribuée à une baisse de la production agricole et à un ralentissement du secteur non agricole. La faiblesse du secteur non agricole est principalement due à une combinaison de pressions inflationnistes et d’une politique monétaire restrictive, affectant négativement la consommation privée (0,8 % en glissement annuel) et l’investissement (en baisse de 9,6 %).
- Impact sur l’Activité Économique
L’inflation, bien que souvent perçue négativement, peut avoir des effets bénéfiques[47] dans les économies en développement où elle résulte d’une demande excédante l’offre et peut encourager l’emprunt pour des investissements, stimulant ainsi l’économie. Cependant, elle diminue généralement le pouvoir d’achat, limite la croissance économique, affecte la compétitivité et le commerce international, et réduit la valeur de l’épargne. Selon une nouvelle étude, compenser ces vents contraires ne devrait pas stimuler de manière significative l’activité économique. Ces conséquences peuvent entraîner un ralentissement économique et une baisse des investissements, réduisant le potentiel de croissance.
- Reprise de la Production Agricole Limitée
Bien que les récentes précipitations aient légèrement amélioré la situation[48], la relance de l’activité agricole marocaine, qui avait subi une baisse de 15 % en raison de la sécheresse en 2022, restera entravée par des conditions climatiques peu clémentes. Cette situation devrait se traduire par un impact négatif sur le PIB, avec une contribution des exportations diminuée de 1,2 point de pourcentage. Le rapport d’avril de la Banque Al-Maghrib (BAM) souligne une augmentation des précipitations de 15,6 % par rapport à l’an dernier, bien que cela reste inférieur à la moyenne des cinq dernières années jusqu’au 30 mars 2023. Néanmoins, les réserves d’eau du pays sont toujours sous pression, avec seulement une légère augmentation du taux de remplissage des barrages à 34,3 % au 7 avril.
L’économie marocaine, profondément dépendante de son secteur agricole, qui représente plus de 10 % de son PIB et emploie 30 % de sa force de travail, subit les conséquences des conditions météorologiques adverses. La sécheresse précédente a réduit la production agricole, provoqué une hausse des prix alimentaires et intensifié la dépendance du pays aux importations de nourriture.
- Augmentation des Importations
Fitch, l’agence de notation financière, prévoit pour 2024 une augmentation significative des importations agroalimentaires, due à une demande excédant la production locale, motivée par des changements de consommation, la croissance démographique et des défis agricoles.[49]
Parallèlement, une hausse des importations de capitaux est attendue, reflétant une augmentation des dépenses d’investissement gouvernementales pour moderniser l’économie et renforcer la compétitivité, avec des investissements dans les infrastructures et la technologie. Ces mouvements indiquent une perspective économique positive, marquée par une croissance de la demande et des efforts d’investissement pour soutenir l’innovation et attirer les investissements étrangers, essentiels à une croissance durable.
- Effets de la Croissance de la Zone Euro
Le ralentissement de la croissance économique dans la zone euro a un impact négatif sur les exportations marocaines[50]. En tant que partenaire commercial majeur, la baisse de la demande dans la zone euro réduit les volumes d’exportation et les revenus du Maroc, notamment pour ses produits agricoles et textiles. Cette situation entraîne également une baisse des prix et une compétitivité réduite pour les exportateurs marocains, en partie due à la fluctuation des taux de change. De plus, l’incertitude économique influence négativement les investissements étrangers et les options de financement pour les entreprises marocaines. Face à ces défis, il est essentiel pour le Maroc de diversifier ses marchés d’exportation et d’investir dans des secteurs à haute valeur ajoutée pour renforcer sa résilience économique. Malgré les difficultés, cette situation offre au Maroc l’opportunité de réviser sa stratégie économique pour favoriser une croissance durable à long terme.
En 2024, le Maroc met en œuvre une stratégie d’investissement ambitieuse visant à dynamiser divers secteurs clés de son économie. Cette approche vise à attirer des investissements étrangers, stimuler l’innovation et renforcer la compétitivité nationale.
- Élaboration d’une Stratégie d’Investissement au Maroc en Réponse à l’Inflation
L’élaboration d’une stratégie d’investissement au Maroc en réponse à l’inflation nécessite une approche bien réfléchie qui tient compte de l’environnement économique actuel et des perspectives futures.
Augmentation des Dépenses en Capital par le Gouvernement Marocain
Fitch prévoit une augmentation des dépenses en capital du gouvernement marocain de 16 % en 2024, en plus des investissements hors budget de 300 milliards de MAD dans les établissements publics et le Fonds Mohammed VI, visant à stimuler l’activité économique[51].
- Investissements Hors Budget et Leur Impact sur l’Économie
Cependant, malgré ces mesures expansionnistes et une reprise de la croissance de l’investissement, l’économie marocaine reste exposée aux défis posés par la hausse des taux d’intérêt, qui risquent de freiner la croissance du crédit et d’impacter négativement l’investissement.[52]
- Révision à la Hausse des Prévisions de Taux Directeur par Fitch
Fitch[53] a révisé à la hausse sa prévision de taux directeur à 4,50% pour la fin de 2023, contre 4,00% précédemment, en raison d’une inflation croissante. Cette situation devrait limiter les effets positifs de l’augmentation des dépenses d’investissement gouvernementales, réduisant la contribution de ces investissements à la croissance du PIB de 1,3 point de pourcentage à 1,0 point pour 2023, une amélioration toutefois par rapport à -0,6 point de pourcentage en 2022.
- Effets de la Sécheresse et Politiques Monétaires sur l’Économie
2023 s’annonce “relativement difficile”, selon les analystes de CFG Bank, qui présentent leurs prévisions économiques pour l’année dans de nouvelles recherches. Ces anticipations tiennent compte des conséquences de la forte sécheresse de la précédente campagne agricole, de l’augmentation des charges financières liées au passage à une politique monétaire plus souple au quatrième trimestre 2022, ou encore de la poursuite du ralentissement de la demande intérieure.
- Ralentissement de la Demande Intérieure et Extérieure
Le ralentissement de la demande extérieure du Maroc et le fait que les prix des matières premières restent élevés, bien qu’en légère baisse, sont également cités comme des facteurs susceptibles d’affecter la croissance de 2023 de 3,3%.
- Influence des Prix des Matières Premières sur la Croissance
En tenant compte d’une possible augmentation de 9% de la valeur ajoutée agricole et d’une augmentation de 2,7% de la valeur ajoutée non agricole (comme prévu par le HCP), le taux de croissance du PIB du Maroc devrait ralentir légèrement, puis accélérer à environ 3,3% en 2023. Un niveau pourtant inférieur à la croissance moyenne des années 2000-2019 », commentent les analystes.[54]
- Perspectives Économiques du Maroc en 2023 : Défis et Stratégies
En 2023, le Maroc fait face à divers défis économiques tout en mettant en place des stratégies pour soutenir la croissance et la résilience. Cette section examine les principaux obstacles et les mesures adoptées pour les surmonter.
- Maintien du Déficit Budgétaire et Amélioration de la Balance des Biens et Services
En 2023, selon la banque centrale, le déficit budgétaire devrait se maintenir à -6% du PIB. La balance des biens et services devrait s’améliorer grâce à une réduction de la facture énergétique, une réduction des prix internationaux des hydrocarbures et une réduction des pressions inflationnistes sur les prix des matières premières et les prix des produits finis.
- Impact Positif de la Saison Agricole et des Facteurs Économiques sur les Réserves de Change du Maroc en 2023
La réduction des importations de blé grâce à une meilleure saison agricole, compte tenu de la pluviométrie relativement élevée observée en début d’année et des envois de fonds des Marocains résidant à l’étranger, qui se sont maintenus autour de 105 milliards d’euros (selon Bank Al-Maghrib), la poursuite de l’effet positif dynamique de l’économie marocaine, entreprises mondiales et optimisation des conditions financières internationales après la sortie du Maroc de la “liste grise” du GAFI en février 2023. Du fait de cette évolution, selon BAM, les réserves de change devraient se situer confortablement au niveau de 6 mois d’importations en 2023 (contre 5 mois et 16 jours en 2022).
- Analyse de l’éloignement économique
L’éloignement économique présente, pour toutes les économies, une tromperie qui a pour effet un relâchement de la croissance, un tremblotement des échanges commerciaux et une inflation de la marge de chômage. Cependant, l’éloignement peut être considéré comme une modalité pour distinguer les faiblesses des économies et redéfinir les modèles d’approche dans le cadre de la précaution mondiale. Pour le cas du Maroc, l’éloignement a montré, de manière claire, la fragilité de la précaution. Les mesures et les tâches engagées sont insuffisantes et partielles. Nous allons enraciner les mesures soulevées précédemment pour trouver des solutions aux obstacles et aux défis rencontrés par le pays dans sa stratégie d’approche économique internationale.
En 2023, les très petites et moyennes entreprises (TPME) marocaines sont confrontées à des défis majeurs liés à l’exportation et à l’inflation. Cette section explore les stratégies de relance mises en place pour aider ces entreprises à surmonter ces obstacles et à renforcer leur compétitivité sur le marché international.
- Focus sur les TPME : Entre Limitations et Opportunités d’Exportation
Les mesures adoptées ciblent principalement les TPME, dont la majorité ne sont pas des sociétés exportatrices. Celles qui concernent les sociétés exportatrices restent très limitées.
- Impact de la Fluctuation des Matières Premières et du Pétrole sur l’Exportation Marocaine
En plus des conséquences néfastes de la demande étrangère fluctuante, la croissance actuelle des prix des matières premières et du pétrole complique davantage la situation des exportateurs marocains.
- Renouvellement Stratégique : L’Importance de Diversifier les Accords de Libre-Échange
Pour surmonter ces défis, le Maroc doit renouveler sa politique d’ouverture, notamment en diversifiant ses accords de libre-échange et en élargissant ses partenariats commerciaux, en particulier en Afrique, afin de conquérir de nouveaux marchés et de s’intégrer aux chaînes de valeur mondiales.
- Défis de l’Inflation et Stratégies de Croissance Économique : Le Rôle des Politiques Monétaires et Budgétaires
Combattre l’inflation tout en soutenant la croissance économique représente un défi majeur pour les décideurs politiques. Les politiques monétaires et budgétaires jouent un rôle crucial dans cet équilibre.
- Prévision des Salaires au Maroc
La projection de l’évolution des salaires au Maroc est un défi complexe, influencé par divers facteurs tels que l’inflation, le développement économique, les stratégies gouvernementales et les fluctuations du marché de l’emploi. Pour lutter contre l’inflation, il est crucial d’ajuster les salaires de manière prudente afin d’éviter un cycle vicieux d’augmentations salariales entraînant des hausses de prix. Il est essentiel de trouver un équilibre qui assure une croissance salariale soutenable sans déclencher d’inflation.
- Harmonisation avec l’Inflation
En 2023, les TPME marocaines doivent adapter leurs stratégies pour faire face à l’inflation croissante. Cette section examine les mesures prises pour harmoniser leurs opérations avec les fluctuations économiques actuelles.
- Concertation sociale
La concertation entre syndicats, employeurs et parfois le gouvernement marocain peut orienter les ajustements salariaux en prenant en compte l’inflation anticipée, la croissance économique et la productivité.
- Action gouvernementale
Le gouvernement marocain peut moduler l’inflation et ajuster les salaires via des politiques monétaires et fiscales adaptées. Par exemple, une politique monétaire stricte peut aider à maîtriser l’inflation, tandis que des initiatives fiscales peuvent encourager les investissements dans des secteurs clés pour stimuler la productivité et la croissance économique.
- Support au Coût de la Vie
En complément des ajustements salariaux, les pouvoirs publics et les entreprises peuvent proposer des aides ou des allègements ciblant les nécessités fondamentales pour atténuer l’effet de l’inflation sur les ménages les plus défavorisés.
Cette section explore les politiques monétaires actuelles et leur impact sur l’économie marocaine, en mettant l’accent sur les mesures prises pour stabiliser l’inflation et soutenir la croissance économique.
- Politiques Monétaires et Leur Rôle dans la Stratégie Économique
La politique monétaire est un élément clé de la stratégie économique globale, travaillant de concert avec la politique budgétaire et fiscale et les réformes structurelles, lesquelles relèvent de la compétence gouvernementale. Les banques centrales portent la responsabilité de cette politique, avec pour mission principale de maintenir la stabilité de la monnaie et du système financier, contribuant ainsi à la prospérité économique du pays[55].
- Mécanismes de la Politique Monétaire
Les instruments suivants, maniés avec discernement par les banques centrales, facilitent la gestion de l’économie en équilibrant l’offre et la demande monétaire, tout en veillant à la santé financière du pays.
- Augmentation des taux d’intérêt
La banque centrale peut augmenter les taux d’intérêt pour réduire l’inflation. Cela rend le crédit plus coûteux, ce qui peut décourager les dépenses et les investissements, ralentissant ainsi la demande globale. Cependant, une augmentation trop rapide ou trop élevée des taux peut freiner la croissance économique. Une approche graduée est souvent préférable.
- Opérations de marché ouvert
La vente de titres gouvernementaux par la banque centrale peut retirer de la liquidité du système bancaire, réduisant ainsi la quantité d’argent disponible pour les prêts et les dépenses, ce qui aide à contrôler l’inflation.
- Augmentation des réserves obligatoires
En augmentant le montant d’argent que les banques doivent conserver en réserve, la banque centrale peut limiter la capacité des banques à créer de l’argent par le crédit, ce qui aide à contrôler l’inflation.
- Stratégies de Gestion Budgétaire et Monétaire pour l’Équilibre Économique
Cette section examine les approches intégrées de gestion budgétaire et monétaire visant à maintenir l’équilibre économique. Elle met en lumière les stratégies adoptées pour assurer une croissance stable et durable tout en contrôlant l’inflation et les déficits budgétaires.
- Stratégies Budgétaires
On explore les différentes stratégies budgétaires mises en place pour gérer les finances publiques de manière efficace. Ce point aborde les méthodes de planification, de répartition des ressources et de contrôle des dépenses pour garantir une gestion financière saine et soutenir les objectifs économiques à long terme.
- Diminution des Dépenses Publiques
Pour combattre l’inflation, une réduction ciblée des dépenses gouvernementales, surtout dans des domaines moins critiques pour la croissance immédiate, peut réduire la demande totale. Cette approche vise à minimiser l’impact sur les investissements de long terme et la croissance durable.
- Hausse des Taxes
Augmenter la fiscalité peut diminuer la demande globale en réduisant le revenu net des ménages et des entreprises. Cette tactique nécessite une application soignée pour éviter de freiner l’investissement et la consommation, essentiels à la croissance.
- Gestion Fiscale Rigoureuse
Une administration prudente du budget public, en évitant un accroissement budgétaire trop ambitieux, aide à conserver la confiance du marché et à stabiliser les anticipations inflationnistes.
- Stratégies pour Équilibrer la Lutte contre l’Inflation et le Soutien à la Croissance
Cette section examine les approches adoptées pour trouver un équilibre entre la lutte contre l’inflation et le soutien à la croissance économique. Elle analyse les politiques monétaires et fiscales utilisées pour contrôler la hausse des prix tout en favorisant une expansion économique durable et inclusive.
- Orientation sur le Ciblage de l’Inflation
L’orientation vers une politique de ciblage de l’inflation est essentielle pour les banques centrales afin de garantir la stabilité économique. En définissant un objectif d’inflation clair, elles guident les attentes des marchés et des consommateurs, favorisant ainsi des décisions économiques plus informées et contribuant à une croissance stable. Cette stratégie permet également de moduler la politique monétaire pour maintenir l’inflation dans une fourchette cible, évitant les extrêmes préjudiciables à l’économie. Une communication transparente et un engagement ferme envers l’objectif d’inflation sont cruciaux pour la réussite de cette politique, renforçant la crédibilité de la banque centrale. En somme, le ciblage de l’inflation est un levier majeur pour une économie plus prévisible et durable.
- Assistance sélective
L’approche d’assistance sélective par le gouvernement est cruciale pour formuler des politiques économiques performantes. En se concentrant sur le soutien fiscal aux secteurs clés et aux infrastructures vitales, l’État stimule la productivité et encourage une croissance économique durable. Cette stratégie cible l’allocation des ressources vers les domaines avec le potentiel de retour sur investissement le plus élevé, minimisant ainsi les risques d’inflation liés à des mesures fiscales plus larges. Les secteurs bénéficiaires incluent notamment les technologies avancées, les énergies renouvelables, l’éducation, la formation, et les infrastructures critiques comme les transports et les communications. Ces investissements ciblés soutiennent l’innovation, renforcent la compétitivité, et ouvrent l’accès à de nouveaux marchés, tout en améliorant l’efficacité des infrastructures, essentielle pour réduire les coûts et augmenter la mobilité. De plus, cette assistance peut aider à résoudre des problèmes spécifiques tels que les disparités régionales et favoriser une transition écologique. Cependant, une telle politique exige une planification et une analyse détaillées pour identifier les opportunités les plus prometteuses, ainsi qu’une gestion transparente et rigoureuse pour garantir une utilisation efficace des fonds. Correctement mise en œuvre, l’assistance sélective peut être un catalyseur du développement économique, tout en contrôlant l’inflation
- Réformes Structurelles
Les réformes structurelles sont cruciales pour stimuler une croissance économique durable, en se concentrant sur l’amélioration de l’efficacité du marché, la compétitivité et l’innovation. Elles visent à supprimer les obstacles au développement économique et à créer un cadre réglementaire qui favorise l’entrepreneuriat, une concurrence équitable et un accès équitable aux marchés. Les mesures proposées incluent la simplification des procédures administratives, le soutien à la recherche et au développement, l’amélioration des infrastructures, et la promotion de l’éducation et de la formation des employés. De plus, encourager l’innovation à travers des incitations fiscales et la protection de la propriété intellectuelle est essentiel pour transformer les idées novatrices en succès commerciaux. Ces réformes doivent profiter à toute l’économie, soutenir l’équité et l’inclusion sociale, et partager les bénéfices de la croissance de manière équitable. En somme, pour une croissance économique soutenue et saine, ces réformes nécessitent une mise en œuvre stratégique et efficace, tout en évitant l’inflation.
- Mécanismes et Contrôles de l’Inflation
Cette section explore les divers mécanismes conduisant à l’inflation ainsi que les outils et stratégies utilisés pour la contrôler. Elle examine les causes sous-jacentes de l’inflation, telles que la demande excédentaire et les coûts de production, et présente les politiques monétaires et fiscales mises en œuvre pour maintenir la stabilité des prix.
- Excès de Demande Globale
L’excès de demande globale survient quand la demande de biens et services dépasse la capacité de production d’une économie, causant une inflation. Ce déséquilibre peut résulter d’une augmentation de la consommation, des investissements, des dépenses publiques ou des exportations nettes. Pour y remédier, les gouvernements et banques centrales peuvent augmenter les taux d’intérêt, rendant le crédit plus cher et diminuant ainsi la consommation et l’investissement, ou réduire les dépenses publiques pour baisser la demande globale. Ces politiques de resserrement monétaire et fiscal doivent être appliquées avec soin pour éviter un ralentissement économique excessif et potentiellement une récession, tout en stabilisant les prix et en maintenant l’équilibre économique.
- Augmentation des Coûts de Production[56]
L’augmentation des coûts de production peut entraîner une hausse des prix pour les consommateurs, affectant le pouvoir d’achat et pouvant induire une inflation. Ces coûts additionnels émanent de facteurs variés tels que l’augmentation des prix des matières premières, des salaires, des coûts énergétiques, ou des changements réglementaires. Pour contrer ces hausses, les entreprises peuvent répercuter les coûts sur les consommateurs, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur l’économie.
Pour atténuer ces impacts, l’amélioration de l’efficacité de production et la modération des accords salariaux sont des stratégies clés. Investir dans des technologies avancées et optimiser les processus de production peuvent réduire les coûts et limiter la hausse des prix. Parallèlement, des accords salariaux équilibrés, tenant compte de l’inflation et de la capacité des entreprises à absorber des coûts supplémentaires, peuvent aider à maintenir l’équilibre. Ces mesures nécessitent une collaboration étroite entre gouvernements, entreprises et syndicats pour favoriser l’efficacité de la production et soutenir la croissance économique tout en limitant l’inflation.
Expansion Monétaire
L’expansion monétaire désigne l’augmentation de la monnaie en circulation, résultant de politiques telles que la baisse des taux d’intérêt par les banques centrales, l’achat de titres, ou le financement du déficit par création monétaire. Ces mesures peuvent stimuler l’économie mais risquent de dévaluer la monnaie et provoquer de l’inflation[57].
Pour contrôler une inflation rapide, les banques centrales peuvent resserrer la politique monétaire, par exemple en augmentant les taux d’intérêt ou en vendant des titres pour réduire l’argent en circulation. Ces actions visent à diminuer la demande et ralentir l’inflation, mais doivent être appliquées avec soin pour éviter de freiner l’économie. Une gestion prudente de la politique monétaire est cruciale pour éviter l’inflation excessive et maintenir une croissance économique durable, soulignant le rôle vital des banques centrales dans l’équilibre économique.
- Anticipations Inflationnistes
Les anticipations inflationnistes[58] ont un impact majeur sur l’économie en influençant les comportements des consommateurs, des entreprises et des investisseurs, qui ajustent leurs attentes et actions en prévision d’une hausse des prix. Cette dynamique peut accroître l’inflation, par exemple, par des demandes de salaires plus élevés ou par des augmentations de prix pour préserver les marges bénéficiaires. Pour gérer ces anticipations, une communication claire et la crédibilité des politiques économiques sont essentielles. Les banques centrales et les gouvernements doivent partager leurs analyses et prévisions d’inflation de manière transparente et démontrer leur engagement à maintenir l’inflation à un niveau raisonnable. Une gestion efficace des anticipations inflationnistes, par le biais de politiques monétaires et fiscales appropriées, est cruciale pour éviter des ajustements de prix excessifs, garantissant ainsi une inflation modérée et une croissance économique stable.
- Chocs d’Offre Négatifs
Les fluctuations imprévues de l’offre, dues à des événements tels que des catastrophes naturelles, des conflits géopolitiques ou des pandémies, peuvent réduire l’offre de biens et services, entraînant une hausse des prix.
Pour contrer ces chocs d’offre[59], les gouvernements peuvent adopter des stratégies telles que la diversification des sources d’approvisionnement, la création ou l’augmentation de réserves stratégiques de produits essentiels, et l’investissement dans le développement de technologies alternatives ou de sources d’énergie renouvelables. Ces mesures visent à réduire la vulnérabilité économique à ces chocs, à stabiliser les prix et à protéger les consommateurs, contribuant ainsi à la sécurité et à la stabilité économique à long terme.
Les Effets Multifacettes de la Digitalisation sur l’Inflation : Une Analyse Approfondie
L’impact de la digitalisation sur l’inflation est un sujet complexe qui suscite beaucoup d’intérêt parmi les économistes et les décideurs politiques. La digitalisation, ou la transformation numérique, réfère à l’intégration de la technologie numérique dans tous les aspects de l’économie et de la société, entraînant des changements significatifs dans la manière dont les entreprises opèrent et les consommateurs interagissent avec le marché. Voici quelques-unes des façons par lesquelles la digitalisation peut influencer l’inflation[60] :
- Augmentation de la Productivité
La digitalisation peut conduire à une augmentation de la productivité grâce à l’automatisation des processus et à l’optimisation des chaînes d’approvisionnement. Une productivité accrue peut, en théorie, réduire les coûts de production, ce qui pourrait contribuer à modérer l’inflation en abaissant les prix des biens et services.
- Transparence des Prix
La digitalisation facilite la comparaison des prix pour les consommateurs, ce qui peut accroître la concurrence entre les fournisseurs et pousser les prix à la baisse. Cette transparence des prix peut exercer une pression désinflationniste sur l’économie.
Marchés Plus Compétitifs
La digitalisation peut abaisser les barrières à l’entrée sur de nombreux marchés, permettant à de nouvelles entreprises de concurrencer plus facilement les acteurs établis. Cela peut entraîner une plus grande compétitivité, ce qui peut également contribuer à une pression à la baisse sur les prix.
- Modification de la demande
La digitalisation peut changer les habitudes de consommation, par exemple, en augmentant la demande pour les biens numériques et services en ligne, qui peuvent avoir des structures de coûts différentes et potentiellement moins coûteuses que les biens physiques. Cela peut également influencer l’inflation.
- Coûts de Distribution Réduits
La digitalisation peut réduire les coûts de distribution pour une gamme de produits et services, en rendant les transactions plus efficaces et moins coûteuses. Cela pourrait contribuer à réduire l’inflation en diminuant les coûts globaux pour les consommateurs.
- Pressions Inflationnistes à Court Terme
Bien que la digitalisation puisse avoir des effets désinflationnistes à long terme, elle peut également entraîner des pressions inflationnistes à court terme. Par exemple, l’investissement initial dans la technologie numérique peut augmenter les coûts pour les entreprises, qui pourraient être répercutés sur les prix à la consommation.
Il est important de noter que l’impact de la digitalisation sur l’inflation peut varier considérablement en fonction de facteurs tels que le niveau de maturité numérique d’un pays, les politiques gouvernementales, et la rapidité avec laquelle les entreprises et les consommateurs adoptent les technologies numériques. En outre, l’effet global de la digitalisation sur l’inflation dépendra de la manière dont ces divers facteurs interagissent dans l’économie globale.
Cette section explore les divers mécanismes conduisant à l’inflation ainsi que les outils et stratégies utilisés pour la contrôler. Elle examine les causes sous-jacentes de l’inflation, telles que la demande excédentaire et les coûts de production, et présente les politiques monétaires et fiscales mises en œuvre pour maintenir la stabilité des prix.
- Gestion Économique
Cette section examine les principes et pratiques de la gestion économique, en mettant l’accent sur la planification, l’allocation des ressources et la prise de décision pour atteindre la stabilité et la croissance économiques.
- Surveillance et Contrôle de l’Inflation
Les autorités monétaires doivent continuer de surveiller attentivement les indicateurs d’inflation, tels que l’indice des prix à la consommation et le déflateur du PIB, pour prendre des mesures proactives visant à stabiliser l’économie. Cela peut inclure l’ajustement des taux d’intérêt ou l’utilisation d’autres outils de politique monétaire pour contrôler la masse monétaire.
- Politiques de Croissance Équilibrée
Encourager des politiques qui favorisent une croissance économique durable, sans alimenter l’inflation. Cela implique de soutenir l’innovation, l’investissement dans les infrastructures et l’éducation, tout en veillant à l’équilibre entre la demande et l’offre sur le marché.
- Gestion de la Masse Monétaire
Les gouvernements et les banques centrales doivent travailler de concert pour gérer efficacement la masse monétaire en circulation, en tenant compte des variations de la production et de la demande, pour éviter les déséquilibres qui pourraient mener à l’inflation ou à la déflation.
Stratégies Anti-Déflation
Élaborer des stratégies pour combattre la déflation, un phénomène tout aussi préjudiciable que l’inflation. Cela peut inclure des mesures de stimulation économique, telles que la baisse des taux d’intérêt et l’augmentation des dépenses publiques, pour encourager la consommation et l’investissement.
- Flexibilité et Intervention Préventive
Les décideurs doivent rester flexibles et prêts à intervenir de manière préventive pour éviter les spirales inflationnistes ou déflationnistes. Cela peut nécessiter une coopération internationale, en particulier face à des phénomènes mondiaux tels que l’inflation importée.
- Éducation et Communication
Renforcer les efforts d’éducation économique auprès du grand public et améliorer la communication autour des politiques monétaires et fiscales pour augmenter la compréhension et le soutien des mesures prises pour contrôler l’inflation.
- L’Investissement
Cette section aborde les principes fondamentaux de l’investissement, en explorant les différentes formes d’actifs et les stratégies pour maximiser les rendements tout en minimisant les risques.
- Diversification des Investissements
Il est crucial de diversifier votre portefeuille pour réduire les risques. Cela peut inclure un mélange d’actifs tels que des actions, des obligations, de l’immobilier et des placements dans des secteurs économiques variés qui sont moins sensibles à l’inflation.
Investir dans des Actifs Tangibles
Les actifs tangibles tels que l’immobilier et les métaux précieux (or, argent) ont tendance à conserver leur valeur en période d’inflation. L’immobilier, en particulier, peut offrir une protection contre l’inflation grâce à l’appréciation des valeurs immobilières et les loyers qui peuvent être ajustés.
- Explorer les Opportunités dans les Secteurs Résilients
Certains secteurs sont plus résistants à l’inflation et peuvent même bénéficier d’une augmentation des prix. Les secteurs de l’alimentation, de l’énergie et des services de base sont généralement moins sensibles aux fluctuations inflationnistes.
- Obligations Indexées sur l’Inflation
Envisagez d’investir dans des obligations indexées sur l’inflation, qui ajustent le paiement des intérêts en fonction de l’inflation, protégeant ainsi le pouvoir d’achat de l’investisseur.
- Actions avec Pouvoir de Fixation des Prix
Les entreprises ayant un fort pouvoir de fixation des prix peuvent répercuter les coûts plus élevés sur les consommateurs, protégeant ainsi leurs marges bénéficiaires. Investir dans des actions de ces entreprises peut offrir une certaine protection contre l’inflation.
- Analyse et Suivi Régulier
Le contexte économique est en constante évolution, et il est essentiel de suivre régulièrement les développements macroéconomiques, y compris les taux d’inflation, pour ajuster votre stratégie d’investissement en conséquence.
Consultation avec des Experts
Il est recommandé d’envisager une consultation avec des conseillers financiers ou des experts en investissement pour élaborer une stratégie d’investissement sur mesure au Maroc. Cette stratégie devra être alignée avec ses objectifs financiers et à la tolérance au risque, tout en prenant en considération le contexte inflationniste actuel.
- Autosuffisance Agricole au Maroc
Cette section explore les efforts et les stratégies déployés par le Maroc pour atteindre l’autosuffisance agricole. Elle examine les politiques agricoles, les innovations technologiques, ainsi que les défis et opportunités liés à la production alimentaire locale pour assurer la sécurité alimentaire du pays.
- Sécurité Alimentaire et Indépendance Économique
En aspirant à l’autosuffisance, le Maroc s’efforce de diminuer sa dépendance vis-à-vis des importations alimentaires, sujettes à des variations de prix sur le marché international. Ces fluctuations peuvent significativement augmenter le coût des denrées importées, affectant directement le pouvoir d’achat des Marocains. En renforçant sa production agricole interne, le Maroc peut mieux contrôler les prix locaux des aliments, offrant ainsi une plus grande stabilité économique à ses citoyens.
- Réponse aux Catastrophes Naturelles
Face à des catastrophes telles que les sécheresses, les inondations ou les invasions de criquets, qui peuvent anéantir les récoltes et limiter l’accès aux aliments, le Maroc peut accroître sa résilience en adoptant des pratiques agricoles adaptées. Cela inclut l’utilisation de semences résistantes à la sécheresse, l’amélioration des systèmes d’irrigation pour une gestion optimale de l’eau, et la diversification des cultures pour minimiser les risques de pénurie.
- Stratégies pour Atteindre l’Autosuffisance
Pour atteindre l’autosuffisance agricole, le Maroc doit adopter une approche globale, incluant l’investissement dans la recherche et le développement pour améliorer les rendements et la résilience des cultures au changement climatique, la modernisation des infrastructures agricoles, et le soutien aux petits exploitants, qui sont essentiels à l’économie agricole du pays. Le développement de coopératives agricoles pourrait également être crucial pour fournir aux petits agriculteurs un meilleur accès aux marchés, aux technologies et aux financements.
- Développement Durable
L’objectif d’autosuffisance doit s’inscrire dans une démarche de développement durable, préservant les ressources naturelles du Maroc. Il est essentiel d’adopter des pratiques agricoles qui maintiennent la fertilité des sols, économisent l’eau et réduisent l’utilisation de produits chimiques nocifs.
- Impact Socio-Économique
Outre la sécurisation de l’approvisionnement alimentaire, le renforcement de l’autosuffisance agricole peut significativement bénéficier à l’économie marocaine, en créant des emplois, en augmentant les revenus des agriculteurs, et en stimulant le développement économique des zones rurales.
CONCLUSION
En conclusion, cette analyse exhaustive et nuancée met en lumière les effets de l’inflation et de la déflation sur l’économie mondiale, avec un focus particulier sur les répercussions et les stratégies d’adaptation du Maroc face aux défis présents et à venir. Il est essentiel de comprendre ces phénomènes économiques non seulement comme des indicateurs, mais également comme des manifestations des politiques monétaires et fiscales, de la conjoncture économique globale, ainsi que des anticipations des consommateurs et des entreprises.
La régulation de l’inflation et de la déflation est un enjeu crucial pour les décideurs, qui doivent équilibrer la stimulation de la croissance et la préservation de la stabilité des prix. Cette étude explore en détail la stagflation, caractérisée par une inflation élevée couplée à une stagnation économique, aggravée par des facteurs tels que les taux d’intérêt élevés, les crises énergétiques et les tensions géopolitiques. L’analyse des causes diverses de l’inflation et de ses impacts étendus met en lumière ses effets significatifs sur la valeur de la monnaie et sur l’économie dans son ensemble.
Concernant le Maroc, une augmentation notable de l’inflation a été observée au premier trimestre 2023, impactant le pouvoir d’achat et la compétitivité du pays, en particulier pour la classe populaire souffrant de l’augmentation des prix.
Les approches pour contrer l’inflation, soulignant l’importance de la politique monétaire, budgétaire et des réformes structurelles, sont cruciales pour naviguer à travers cette complexité. Cette analyse met en avant la capacité de résilience de l’économie marocaine face aux incertitudes mondiales et à l’inflation, avec un optimisme prudent pour la croissance future et la compétitivité.
Les initiatives marocaines pour minimiser les répercussions économiques des crises, à travers des soutiens au pouvoir d’achat et des réformes sociales, démontrent une volonté de protéger les couches les plus fragiles de la population.
Globalement, cette étude fournit une perspective approfondie sur la gestion de l’inflation et de la déflation, révélant les défis et les stratégies essentielles pour les économies mondiales, avec une attention spéciale portée au Maroc. Elle souligne également l’importance des mesures prises par le Maroc pour atténuer les impacts économiques sur les ménages, tout en relevant les défis liés à l’augmentation des prix du pétrole et des denrées alimentaires, particulièrement dans la région MENA, et l’impératif d’actions résolues pour protéger les familles les plus démunies.
Les défis économiques auxquels le Maroc est confronté sont reconnus, de même que l’importance des mesures adoptées pour les surmonter. Les perspectives futures dépendront de l’ajustement des politiques marocaines face aux pressions inflationnistes et de l’amélioration des politiques structurelles pour une croissance durable et inclusive.
De même, pour protéger les intérêts de la classe populaire la plus démunie, il est nécessaire de gérer et de réglementer le secteur des intermédiaires qui interviennent entre le producteur et le consommateur. Ces intermédiaires influencent généralement le coût des produits mis en vente, en particulier ceux relevant de l’alimentation.
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[1] https://fr.scribd.com/document/413735833/Les-Determinants-de-l-Inflation-Selon-Les-Theories-Economiques-Page.1
[2] file:///C:/Users/user/Downloads/248035156-L-Inflation.pdf.page 2.
[3] Dictionnaire Larousse.
[4] https://fr.scribd.com/document/246754360/Inflation-Doc-Word-SF.page 3.
[5] Idem.
[6] https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/politiques-economiques/theories-economiques/inflation/deflation/.
[7] Darshana Raghu ,Deep Rghu,Deepika Gangdeb,Rahul,TR,Rajath Raveendran,Rajesh P.G.DEFLATION .1/05/2012.P.12.
[8] https://www.economie.gouv.fr/facileco/deflation-effets-nefastes.
[9] Rebeca Gomez Betancourt, maîtresse de conférences en sciences économiques à l’université
Lyon 2, Triangle-ISH, et Adrien Vila, étudiant en doctorat d’économie sous la direction d’André Orléan, éEHESS.. Fisher et la déflation par la dette. Dans L’Économie politique 2015/2 (n° 66), pages 83 à 85. Éditions Alternatives économiques.
[10] https://www.economie.gouv.fr/facileco/deflation-effets-nefastes.
[11] file:///C:/Users/user/Downloads/248035156-L-Inflation.pdf.page 4.
[12] . Pr Omar AKHSAS (o.akhsas@uiz.ac.ma). FSJES, CUAM Module : Problèmes Economiques et Sociaux. Semestre 3. Filière : Economie et gestion.2018/2019, page 8.
[13] Les Déterminants de l’Inflation Selon Les Théories Économiques.
[14] Ahmed Lahlimi Alami : “L’inflation agit comme une fuite d’eau”
Interview accordée par Monsieur Ahmed LAHLIMI ALAMI à Les Inspirations ÉCO (03/04/2023).
[15] https://fr.scribd.com/document/246754360/Inflation-Doc-Word-SF.page.
[16] Les Déterminants de l’Inflation Selon Les Théories Économiques. https://fr.scribd.com/document/413735833/Les-Determinants-de-l-Inflation-Selon-Les-Theories-Economiques-Page.1.
[17] file:///C:/Users/user/Downloads/248035156-L-Inflation.pdf.page3.
[18] L’inflation au Maroc : des taux inédits aux enjeux multiples. https://www.mondopoli.it/wp-content/uploads/2023/07/L%E2%80%99inflation-au-Maroc-des-taux-in%C3%A9dits-aux-enjeux-multiples.pdf
[19] https://cnd.hcp.ma/attachment/2468711/.page 9.
[20] Rapport sur la politique monétaire.n°70/2024.Bank al maghreb.Page 47.
[21] Idem.
[22] https://fr.scribd.com/document/246754360/Inflation-Doc-Word-SF.page 6.
[23] Ceyda Oner. Qu’es ce que l’inflation ?L’ABC DE L’ECONOMIE. Finances & Développement Mars 2010.page 44.
[24] Analyse des liens entre l’inflation et d’autres variables économiques, monétaires et financières.BCEAO.2012.
[25] file:///C:/Users/user/Downloads/437757904-L-inflation.pdf.page 19.
[26] https://cnd.hcp.ma/Rapport-de-veille-mensuel-Mars-2023-sur-l-inflation-au-Maroc_a1548.html.
[27] Badr Mandri,Abdelaaziz Ait Ali, Karim El Aynaoui et Fayçal El Hossaini. impacts de la Covid-19 sur l’économie marocaine : Un premier bilan. 14/12/2020.Publications / Policy Paper.
[28]Références précédentes.
[29].https://fr.scribd.com/document/246754360/Inflation-Doc-Word-SF.page 6.
[30] Faycel Tazigh. Enterprise Theory and Practice Doctoral School, The University Miskolc, Hungary. L’IMPACT DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR L’AGRICULTURE AU MAROC: UNE ETUDE ECONOMETRIQUE.
[31] https://www.ecb.europa.eu/press/key/date/2024/html/ecb.sp240419~fab7dbda3e.en.html.
[32] Qu’est-ce qu’un choc économique et ses effets de différents types. le 14 septembre 2023. https://www-investopedia-com.translate.goog/terms/e/economic- shock.asp?.
[33] file:///C:/Users/user/Downloads/Les%20nouveaux%20d%C3%A9fis%20du%20Maroc.pdf.
[34] https://www.mapnews.ma/fr/actualites/politique/les-mesures-du-gouvernement-pour-r%C3%A9sorber-linflation-commencent-%C3%A0-donner-leurs.
[35] Indermit Gill et Peter Nagle. L’inflation risque de faire des ravages dans la population pauvre mondial. Banque mondial BLOGS23/03/2022.
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[39] https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2023/04/06/growth-slows-for-most-mena-economies-amid-double-digit-food-inflation.
[40] https://www.latribune.fr/economie/france/pourquoi-les-prix-de-l-alimentaire-tirent-l-inflation-a-la-hausse-962187.html.
[41] https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2023/04/06/growth-slows-for-most-mena-economies-amid-double-digit-food-inflation.
[42] https://www.fao.org/4/W3079F/w3079f07.htm..
[43] https://www.banquemondiale.org/fr/publication/global-economic-prospects#forecasts.
[44] Mouna Cherkaoui. Le Maroc face à la Crise de l’Euro : Enjeux et Orientations de Politiques Publiques. https://ires.ma/wp-content/uploads/2012/01/pdf_la_crise_de_la_zone_euro_ires_janvier_2012-cfc.pdf.
[45] Même références.
[46] Ibtissam Benchenna. Fitch Solutions : Le taux directeur restera inchangé en 2024.La vie économique. Publié le 27 décembre 2023.
[47] https://www.vie-publique.fr/fiches/270044-quest-ce-que-linflation-ipc-pouvoir-dachat.
[48] La production agricole du Maroc demeure limitée en 2023.l’opinion du 11/04/2023.Yassine El Alami.
[49] https://boursenews.ma/article/marches/fitch-ratings-maintient-la-note-du-maroc-avril-2023.
[50] Zone euro : les effets de la hausse des taux pèseront encore sur le crédit bancaire au second semestre 2023. Eco Week August 28, 2023.
[51] Idem.
[52] Pourquoi 2023 s’annonce difficile pour l’économie marocaine. Bourse News. Jeudi 16 Mars 2023.
[53] Ibtissam Benchenna. Fitch Solutions : Le taux directeur restera inchangé en 2024.La vie économique. Publié le 27 décembre 2023.
[54] Reference précédente.page 13.
france.fr/sites/default/files/medias/documents/822287_eeb_pol_monetaire.pdf.
[56] Évolution dans les pays membres de l’OCDE et dans certaines économies non membres
Dans Perspectives économiques de l’OCDE 2022/1 (N° 111), pages 87 à 254.
[57] La dynamique de la politique monétaire, des prix d’actifs et de la dette aux États-Unis. Dans Revue économique 2004/2 (Vol. 55), pages 189 à 194.
[58] https://www.imf.org/fr/Blogs/Articles/2023/10/04/how-managing-inflation-expectations-can-help-economies-achieve-a-softer-landing.
[59] file:///C:/Users/user/Downloads/Guerrieri-Veronica-et-al.pdf.
[60] Philippe Richard . L’inflation aura un impact positif sur la transformation numérique. 01/03/2023. https://itsocial.fr/enjeux-it/enjeux-strategie/transformation-digitale/linflation-aura-un-impact-positif-sur-la-transformation-numerique/
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